Qui êtes-vous ?

Je suis un jeune étudiant en Arts Appliqués, passioné par l'illustration fantastique et infantile. Mon univers graphique est un produit de mon évasion traversée de marées qui baignent mon imaginaire.

dimanche 15 janvier 2012

Prolongements et aboutissements du projet vidéo.



Le groupe s’est réuni après le workshop pour refaire la vidéo. Le premier essai nous a permis de voir les défauts de notre production.



D’abord, le nombre d’image par seconde n’était pas assez grand. La vidéo produite au workshop était très courte. Nous sommes passé d’une suite de 70 images à une production de 800 photos afin que la vidéo soit plus fluide.
Ensuite, on a rajouté un personnage : le poisson. Il se apparaît avec le redressement du premier édifice. Il se libère, il saute et il retombe derrière l’immeuble. Il réapparait une deuxième fois. Cette fois-ci il saute d’édifice en édifice.
Parallèlement, on a rajouté une balle avec le logo de l’université. Elle roule et se faufile entre les arbres et les constructions. Elle se fait pousser par les doigts d’une main qui apparaît de nulle part.
Afin de produire et d’améliorer les effets du projet, on a crée des système qui permettent de manipuler les différents éléments lorsqu’ils apparaissent dans la vidéo au même temps.
Nous avons, par exemple, attaché les nuages avec des fils qui sont attachés à leur tour à des pailles. On pouvait ainsi manipules tous les nuages en même temps et les faire avancer progressivement.



Le groupe s’est réuni après le workshop pour refaire la vidéo. Le premier essai nous a permis de voir les défauts de notre production.
Frédérique bougeait les nuages, qui sont une constante dans la vidéo. Anaïs et moi nous manipulions les personnages et objets qui apparaissent et disparaissent. Laurine prenait les photos et nous orientait pour rentrer dans le cadre de l’image.





Le travail collaboratif a été difficile, nous avons fait face à des problèmes que nous avons essayé de surmonter avec des solutions faits-main. Nous sommes satisfaits du résultat, fruit de plusieurs heures de travail. Nous nous sommes amusés malgré la fatigue et les difficultés.
Le projet montre ce qui arrive dans le milieu universitaire. Il évoque de même les histoires qui peuvent naître de la participation à la licence artistique. Imagination et réalité se combinent pour révéler le potentiel créatif de la licence et rappeler que ce que l’on crée naît de la réalité.
Nous espérons que vous vous amuserez avec notre vidéo :

Workshop 2: Stop motion. (vendredi 9 décembre 2011)


On se retrouve dans une nouvelle journée courte mais intense de workshop. Cette fois-ci on nous propose de faire une vidéo en utilisant la technique du stop motion.


Suite aux difficultés qui sont apparues au premier workshop nous avions l’interdiction d’utiliser les ordinateurs. On s’est lancé ainsi à créer avec des outils plus matériels tel que le papier, les ciseaux, la colle, entre autres.



       Nous nous sommes réuni en groupe pour réaliser ce projet. Frédéric Daoulas, Laurine Leyrat, Anaïs Gnante et moi, nous avons voulu produire une vidéo pour communiquer sur le département d’Arts Plastiques et d’Arts Appliqués à l’université Le Mirail.
 Nous avons voulu partir de nos plaquettes qui communiquaient sur l’université pour créer ce projet.







Nous avons repris deux principes qui se répétaient dans nos projets : l’effacement et l’apparition. Les deux notions évoquées ont été insérées dans un univers qui serait la scène de notre vidéo. Nous avons fait quelques essais pour voir l’application de ces notions à la technique de stopmotion.




Après des essais de stop motion et de pop up, nous avons choisi les formes que Laurine a crée en superposant les plans du bâtiment d’Arts pour créer des immeubles dans le scénario de notre projet. Ils apparaissent devant un bâtiment blanc. Le nom de l’université est réparti entre les deux formes.





Les phrases « Arts Plastique » et « Arts Appliqués » apparaissent sur des bulles qui renvoient à l’idée d’arbre. Ils se dressent après les immeubles rouges.
Le scénario de notre projet se construit ainsi, c’est le lieu de mise en place de différentes situations. Le sac en plastique et l’avion sont des éléments qu’on peut observer à l’université. Ils apparaissent dans le projet et mettent en place des situations marrantes.
Le scénario se dresse, des objets se promènent dans celui-ci et le tout se concrétise dans une fin avec un effet de surprise.
Voici le projet réalisé pendant le workshop :


Workshop 1: Plaquette pour la communication de la journée des portes ouvertes de la licence Arts Plastiques-Arts Appliqués.



Dans un délai de huit heures (de 9h du matin jusqu’à 18h) on devait créer une plaquette pour la journée des portes ouvertes de la licence Arts Plastiques-Arts Appliqués.
En cours on avait recherché les différents angles de réflexion sur le contenu de cette plaquette. La proposition que j’ai crée s’axe sur le cliché de l’artiste. En arrivant à Toulouse lorsque je parlais avec des étudiants d’autres filières, ils me disaient que dans ma licence je trouverai que des hippies, des antisociaux. Ces personne étaient salles et très orgueilleuses.
Lors de ma première année je me suis rendu compte, dès le premier jour, que tous les commentaires qu’on avait fait sur les étudiants d’art étaient faux. On retrouve des personnes à différentes personnalités.
De là j’ai décidé de recueillir des commentaires sur les étudiants d’arts de personnes extérieurs à la licence. La proposition suivante est apparue à l’issue de telles recherches.


La phrase est une fusion de plusieurs citations que j’ai retrouvées en interviewant des gens à ce sujet.
"Quelqu'un qui peint devant un énorme chevalet et qui est en train de peindre un paysage" Lorena, étudiante en Biologie.
" [ J’imagine l’artiste] beau, avec une chemise à carreaux ouverte. Il est un peu décoiffé, il est fou, relaxé, rien ne lui importe, mais surtout il est beau. Je l'imagine dans un café, il observe les gens." Carolina; étudiante en LEA
"Je l'imagine avec un béret sur la tête, parfois avec des moustaches, avec la brosse à la main et son set de peinture. Il porte un uniforme de peintre" Alexandra, étudiante en LEA
Les vêtements de l’artiste ont été le point de départ de ma recherche plastique. Je me suis concentré sur l’énigme de définir l’artiste. La réponse est une énigme en elle-même. Il n’y a pas d’éclaircissements. Les archétypes sont repris et associés dans une affirmation sans sens.
            La plaquette est pliée en trois. A première vue on n’observe que la question. Elle est illustrée par une image d’une étudiante d’art qui peint. L’image est effacée par des carreaux, ceci renforce l’idée d’énigme.




 Une fois dépliée la plaquette révèle la réponse à l’énigme: une énigme de plus.

Process et matériaux: projet de vidéo.

   Bonjour, dans le cadre du cours process et matériaux on devait créer une animation avec le logiciel After Effects. Frédérique Daoulas, Laurine Leyrat, Anaïs Gnante et moi conformions un groupe pour travailler su ce projet.
La vidéo qu'on a voulu créer est une communication sur le département d'Arts Plastiques et d'Arts Appliqués à l'université Le Mirail.

   Nous avons pris le carnet comme base de création artistique. Dans la vidéo, une main ouvre le carnet et tourne les pages jusqu'à ce qu'lle tombe sur une feuille blanche. Un croquis rouge vient se promener sur la feuille. La main le repousse pour maintenir la page propre.
   Ensuite d'autres croquis viennent se placer sur le carnet. La main les repousse une deuxième fois. Les croquis se multiplient et par la suite viennent se placer une troisième fois sur la feuille. La main bouge la feuille afin de faire disparaître tous ces croquis. 
   Finalement, après ces trois tentatives d'envahissement les croquis se placent sur la feuille pour former le logo du mirail. La main revient sur la feuille mais elle ne repousse plus les croquis, elle écrit le nom de l'université sous le logo.

   Le produit final n'a pas pu être élaboré. Nous sommes restés à une étape intermédiaire. Nous avons choisi les croquis qu'on allait faire apparaître sur la vidéo. 







   Nous avons fait, de même, une vidéo d'essai pour voir les temps que prenait l'envahissement des croquis. Nous pourions ainsi sincroniser les mouvements de la main avec la supperposition des croquis avec After Effects.
   Les croquis dans cette vidéo d'essai sont remplacés par des petites touches de clavier.
Nous voulions matérialiser les croquis pour pouvoir observer les actions que faisait la main et voir combien de temps elles prenaient.



jeudi 6 octobre 2011

Sujet de Mémoire Licence 2: Flâner à Tou[luz]. (Partie I)


      Flâner est un mot qui n’a pas d’équivalents dans d’autres langues et qui veut dire marcher sans but fixe. Dans une époque où l’efficacité est privilégiée, où les technologies de localisation se multiplient et où les flux s’accélèrent je me demande comment peut survivre la flânerie. Mon rôle, en tant que designer, est de faire survivre l’acte de flâner dans la ville de Toulouse. Pour cela mon travail se construit autour de la dualité espace-pensée présente dans l’exécutoin de cette activité.


     



    Flâner est une activité physique ce qui implique le mouvement du sujet dans l’espace, dans ce cas la rue : la valeur de celle-ci a été réduite à sa fonction, or la rue a une charge temporelle et humaine qui est visible dans la faille. Afin de faire que le passant découvre cette valeur j’ai inséré la faille dans un contexte similaire mais physiquement différent et qui suscite étrangeté quand on la perçoit.







    Ensuite, je me suis servie de la faille pour raconter une histoire : un dessin vient se rajouter à la faille en se servant de ses caractéristiques pour suggérer une histoire.



     Finalement, la rue devient un espace pour raconter une histoire grâce à des miroirs de poches qui ont des éléments de la ville dessinés par grattage qui servent de moyen pour raconter une histoire avec le lieu et les souvenirs autour de celui-ci



Dessin, reflets, transparence, faille, tous ces éléments convergent vers une esthétique de l'évasion, de la rêverie. Ces interventions dans la ville séduisent et submergent le passant dans l’univers de la flânerie. Pourtant la flânerie est aussi une activité mentale. On déambule dans nos pensées.


 

Sujet de Mémoire Licence 2: Flâner à Tou[luz]. (Partie II)

   Afin de faire flâner les personnes par leur pensée, j’ai décidé d’altérer le satut de la carte qui est la base de tous les systèmes de localisation. Une série d’altérations vont permettre à l’observateur de se projeter dans un monde imaginaire après avoir vu ces cartes.



   D’abord, j’ai crée un livret où les cartes sont simplifiées en gardant que les fleuves et les espace verts. Ces cartes perdent l’observateur dans un univers parallèle à l’espace de la carte.
 


   D'après la notion de perception dispersée d’un lieu, j’ai fait une carte sur le principe du calendrier de l’avant pour créer une carte qui ne révèle que quelques parties de la ville. La connaissance de cette ville ne se fait que partiellement.




   D’autre part, je suis parti sur le principe que les nouvelles technologies peuvent devenir des handicaps, pour cela j’ai surdimensionné une carte. L’objet est impossible à manipuler et l’utilisateur se perd dans la carte comme le flâneur dans l’espace.



   Enfin, j’ai décidé de pousser l’inutilité de la carte à son climax : sa disparition. 
Deux cartes ont été composées par des quartiers de ville qui se détachent au fur et à mesure qu’on a visité ces lieux. A la fin, l’objet disparaît ne laissant que le souvenir des lieux parcourus.


    Toulouse est une ville qui doit être appréciée non seulement à travers ses espaces culturels mais aussi à travers de ses rues. Mon but est de permettre ainsi aux passants de laisser une trace dans la ville en flânant physiquement mais aussi de permettre à la ville de laisser une trace sur les individus. De ce fait la flânerie peut se perpétuer dans l’espace et la pensée.

Imaginarium.

   Personnages et paysages issus de mes cultures latine et française, ainsi que des éléments très colorés de mon imaginaire, se rencontrent pour dresser un monde d'évasion, de flânerie et de rêverie. Univers qui j'exprime à travers l'illustration.




Dessins inspirés de paysages et de personnages d'Équateur
Crayons de couleur, format A4




Fées Indigènes, inspirées de vêtements de la culture Otavalo, (Équateur)
Deux dessins de 23x32.5cm, Feutres.



  J'ai commencé aussi à m'introduire dans l'univers de la communication, au cours de l'année de première, avec mon projet de stage: Recyclon. Ce robot à été réalisé avec l'aide d'illustrateurs professionels. Le personnage est devenu la mascotte de la campagne de recyclage qui a commencé à se développer dans mon ancien lycée.






                    Dessin fait main, repassé au feutre noir puis coloré avec Photoshop.

    J'ai pu observer et participer ainsi à un projet de communication depuis la création du personnage jusqu'à l'élaboration de la typographie.


   Les productions présentées ci-dessus sont une mince ouverture sur l'univers que j'essaie de construire et de nourrir, au jour le jour, personnellement et à travers ma formation professionnelle.

  

Membres