Qui êtes-vous ?

Je suis un jeune étudiant en Arts Appliqués, passioné par l'illustration fantastique et infantile. Mon univers graphique est un produit de mon évasion traversée de marées qui baignent mon imaginaire.

jeudi 6 octobre 2011

Sujet de Mémoire Licence 2: Flâner à Tou[luz]. (Partie I)


      Flâner est un mot qui n’a pas d’équivalents dans d’autres langues et qui veut dire marcher sans but fixe. Dans une époque où l’efficacité est privilégiée, où les technologies de localisation se multiplient et où les flux s’accélèrent je me demande comment peut survivre la flânerie. Mon rôle, en tant que designer, est de faire survivre l’acte de flâner dans la ville de Toulouse. Pour cela mon travail se construit autour de la dualité espace-pensée présente dans l’exécutoin de cette activité.


     



    Flâner est une activité physique ce qui implique le mouvement du sujet dans l’espace, dans ce cas la rue : la valeur de celle-ci a été réduite à sa fonction, or la rue a une charge temporelle et humaine qui est visible dans la faille. Afin de faire que le passant découvre cette valeur j’ai inséré la faille dans un contexte similaire mais physiquement différent et qui suscite étrangeté quand on la perçoit.







    Ensuite, je me suis servie de la faille pour raconter une histoire : un dessin vient se rajouter à la faille en se servant de ses caractéristiques pour suggérer une histoire.



     Finalement, la rue devient un espace pour raconter une histoire grâce à des miroirs de poches qui ont des éléments de la ville dessinés par grattage qui servent de moyen pour raconter une histoire avec le lieu et les souvenirs autour de celui-ci



Dessin, reflets, transparence, faille, tous ces éléments convergent vers une esthétique de l'évasion, de la rêverie. Ces interventions dans la ville séduisent et submergent le passant dans l’univers de la flânerie. Pourtant la flânerie est aussi une activité mentale. On déambule dans nos pensées.


 

Sujet de Mémoire Licence 2: Flâner à Tou[luz]. (Partie II)

   Afin de faire flâner les personnes par leur pensée, j’ai décidé d’altérer le satut de la carte qui est la base de tous les systèmes de localisation. Une série d’altérations vont permettre à l’observateur de se projeter dans un monde imaginaire après avoir vu ces cartes.



   D’abord, j’ai crée un livret où les cartes sont simplifiées en gardant que les fleuves et les espace verts. Ces cartes perdent l’observateur dans un univers parallèle à l’espace de la carte.
 


   D'après la notion de perception dispersée d’un lieu, j’ai fait une carte sur le principe du calendrier de l’avant pour créer une carte qui ne révèle que quelques parties de la ville. La connaissance de cette ville ne se fait que partiellement.




   D’autre part, je suis parti sur le principe que les nouvelles technologies peuvent devenir des handicaps, pour cela j’ai surdimensionné une carte. L’objet est impossible à manipuler et l’utilisateur se perd dans la carte comme le flâneur dans l’espace.



   Enfin, j’ai décidé de pousser l’inutilité de la carte à son climax : sa disparition. 
Deux cartes ont été composées par des quartiers de ville qui se détachent au fur et à mesure qu’on a visité ces lieux. A la fin, l’objet disparaît ne laissant que le souvenir des lieux parcourus.


    Toulouse est une ville qui doit être appréciée non seulement à travers ses espaces culturels mais aussi à travers de ses rues. Mon but est de permettre ainsi aux passants de laisser une trace dans la ville en flânant physiquement mais aussi de permettre à la ville de laisser une trace sur les individus. De ce fait la flânerie peut se perpétuer dans l’espace et la pensée.

Imaginarium.

   Personnages et paysages issus de mes cultures latine et française, ainsi que des éléments très colorés de mon imaginaire, se rencontrent pour dresser un monde d'évasion, de flânerie et de rêverie. Univers qui j'exprime à travers l'illustration.




Dessins inspirés de paysages et de personnages d'Équateur
Crayons de couleur, format A4




Fées Indigènes, inspirées de vêtements de la culture Otavalo, (Équateur)
Deux dessins de 23x32.5cm, Feutres.



  J'ai commencé aussi à m'introduire dans l'univers de la communication, au cours de l'année de première, avec mon projet de stage: Recyclon. Ce robot à été réalisé avec l'aide d'illustrateurs professionels. Le personnage est devenu la mascotte de la campagne de recyclage qui a commencé à se développer dans mon ancien lycée.






                    Dessin fait main, repassé au feutre noir puis coloré avec Photoshop.

    J'ai pu observer et participer ainsi à un projet de communication depuis la création du personnage jusqu'à l'élaboration de la typographie.


   Les productions présentées ci-dessus sont une mince ouverture sur l'univers que j'essaie de construire et de nourrir, au jour le jour, personnellement et à travers ma formation professionnelle.

  

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